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Marché de la restauration rapide

Les dépenses d’alimentation des consommateurs

 

La part des dépenses alimentaire hors-domicile représentait en 2014 26 % des dépenses d'alimentation, soit 59 milliards au total en hausse constante depuis 1960. Cette évolution correspond aux changements des modes de vie des français qui sont de plus en plus urbains, actifs et pressés. Le Français mange en moyenne en 31 minutes le midi. Il n'a pas le temps de s'asseoir au restaurant pendant une heure et demie comme il y a 20 ans. Il existe donc de véritables opportunités de réinventer le snacking en France.

Restauration rapide : un marché en progression

 

La restauration rapide est un secteur particulièrement dynamique, dont le chiffre d’affaires a crû en moyenne de 5 % par an au cours des 15 dernières années. Son évolution s’est ainsi montrée beaucoup plus rapide que celle de la restauration traditionnelle au cours de cette même période. La courbe d’évolution du chiffre d’affaires de la restauration rapide a même dépassé celle de la restauration traditionnelle au tournant des années 2010. La restauration rapide, dont le poids économique a été supérieur en 2012, pour la première fois à celui de la restauration traditionnelle, doit sa croissance à ses prix et à une dynamique de création permanente.

 

Les nouveaux modes alimentaires des Français

 

Les habitudes alimentaires des français sont en constante évolution et entrainent de nouveaux comportements et de nouvelles tendances de consommation. Les nouveaux comportements des consommateurs sont liés à de multiples facteurs comme la gestion du temps, l’équilibre nutritionnel et la santé. La croissance des cas d’obésité ont sensibilisé les consommateurs au lien entre alimentation et santé. Tout comme les recommandations sanitaires qui ont orienté les ménages vers une alimentation plus saine. Depuis les années 1980, les consommateurs reçoivent des recommandations sur la façon de s'alimenter, par le biais de nombreux discours nutritionnels. Aujourd'hui, le goût est le premier critère pour lequel les consommateurs sont prêts à payer un produit alimentaire plus cher. La culture alimentaire française a développé de façon très importante la dimension hédoniste, par la convivialité, le partage et le goût. Elle fait référence à la qualité et à l’origine des produits et à la gastronomie. La provenance « Made in France » est considérée comme un gage de meilleure sécurité alimentaire pour 87 % des consommateurs, de meilleure qualité (84 %) et de meilleur goût (65 %).

Marché du Bio

À cet égard, le marché des produits alimentaires issus de l’agriculture « bio » est en croissance constante (9,5 %/an) depuis dix ans. Aujourd’hui, le marché du bio pèse 4,1 milliards d'euros en France, et la part du bio représente aujourd'hui 2% de l'alimentation des Français, contre 1% en 2006.

Bio

On distingue d'abord les produits biologiques (4,1 milliards d’euros en 2013). Ce marché répond à l'exigence de naturalité et progresse de 4,5 % en 2014 et de 6 % en 2015 pour atteindre 4,6 milliards d’euros. Ensuite, on compte les produits sans gluten, un marché de 104 millions d’euros en 2014. Ce marché, qui séduit de plus en plus les consommateurs en dehors de la cible des allergiques et des intolérants au gluten, atteint 135 millions d’euros en 2015. 
En France, 54 % des consommateurs de produits issus de l’agriculture biologique estiment que leur consommation résulte d’une démarche personnelle. Parmi les raisons invoquées, la majorité dit manger bio pour préserver sa santé (93 %), pour préserver l’environnement (90 %) ou encore pour la qualité et le goût des produits (89 %). 70 % des consommateurs disent manger bio pour des raisons éthiques ou pour respecter le bien-être animal.

 

Les consommateurs exigent désormais une qualité nutritionnelle et gustative ainsi qu'une sécurité totale des processus de transformation. Ils ont également de fortes attentes pour des aliments naturels, des aliments « sans » (sans allergène, sans gluten…) et des « super-aliments » (enrichis en vitamines en protéine) et sont de plus en plus attentifs à l’origine des produits utilisés. La restauration rapide a donc commencé à développer une offre suivant des codes spécifiques (bio, light, diététique, halal, « sans », ethnique, végétarien et végétalien…) pour toucher une clientèle plus large.

Nos concurrents

On peut considérer toutes les enseignes de restauration rapide comme des concurrents de façon plus ou moins directe. On peut citer les géants de la restauration rapide comme Mac Donald, Quick, Burger King, qui fait son grand retour en France, ou encore KFC. On peut aussi parler de tous les petits restaurants ou brasseries qui parsèment Paris. Les enseignes de Fast Food BIO comme Bio Burger sont également à citer, car bien que peu nombreux ou peu connus, ils ont un positionnement très similaire au nôtre et ont plus d'ancienneté.

 

Notre positionnement suffira à nous différencier de la plupart de nos concurrents. Pour ceux d'entre eux proposant des produits bio, nous devrons alors nous différencier par notre offre, nos prix et nos services et innovations.

 

 

 

Leader sur le marché des fast food
69 millions de clients servis chaque jour.

 

 

 

 

Leader sur la spécialité du poulet pané.

184 restaurants en France.

 

 

 

21 restaurants en France en 2014.

Chiffre d'affaires de plus de 100 millions d'euros.

 

 

 

Leader du fast food bio.
2 restaurants à Paris pour 1,3 millions en 2014.

 

 

 

Fast food New-yorkais.
6 restaurants pour 8,5 millions 2014.

 

 

 

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